Chers lecteurs, chers amis, voici l’histoire de mon voyage en Islande au mois de septembre 2015.
Le compte-rendu que vous lisez maintenant a été écrit un an après les faits, c’est donc possible que la distance aie flouté certains souvenirs… Les attaques de troll en particulier, me semblent un peu comme un rêve aujourd’hui.
Je me suis aidée des notes que j’ai prises lors du voyage, mais autant le dire tout de suite, à part me rafraîchir la mémoire sur certains faits, elles n’ont pas été d’une grande utilité. Visiblement, le grand air tourne mon cerveau en purée, et mes capacités d’écriture en celles d’un enfant de 4 ans.
Je les ai quand même citées à plusieurs reprises, et la prochaine fois que vous verrez quelqu’un écrire, l’air pensif et le sourcil froncé, dans un joli carnet à l’air professionnel, vous saurez qu’il y a une forte possibilité qu’il soit en train de gribouiller de manière illisible des phrases brillantes comme:
Extrait de mes notes:
La casquette a bien protégé. Batterie.
J’ai donc atterri à Reykjavik par un beau matin gris, le 7 septembre.
J’étais émerveillée avant même de sortir de l’avion. Le simple trajet entre l’aéroport de Keflavik et Reykjavik est incroyablement beau. Je ne veux pas prétendre bien sûr que je n’ai aucune émotion quand je fais le trajet de Trudeau à chez moi, mais ça manque fortement de plages de sable noir, d’arcs-en-ciel sur la mer et de ciel… Pourtant, il y a déjà plus de ciel à Montréal que par exemple, à Paris, mais il y a tellement de ciel en Islande ! On m’avait dit qu’il n’y avait pas d’arbre : je n’ai pas ressenti l’absence des arbres, par contre j’ai bien vécu tout au long du voyage, l’omniprésence du ciel. Toujours changeant, plus ou moins menaçant, présentant des multiples couches de nuages fascinantes, des gros rayons dorés, des arcs en ciel (tellement d’arc en ciel!!)…
J’avoue, je n’avais rien préparé pour ma visite de Reykjavik. Je suis sortie de l’hôtel, et j’ai marché le nez en l’air… Du coup, j’ai sûrement raté plein d’endroits très importants, mais j’ai quand même remarqué quelques détails :
Reykjavik a semble-t-il, une fascination particulière pour les gens et les blocs – il faudrait mener une investigation approfondie là-dessus….
Certains sortent de blocs :
Elle avait raison Michel: tu deviens chauve…
rentrent dans des blocs:
Lundi…
sont des blocs assis sur des blocs:
Hêtre ou ne pas hêtre… (hum)
ou le classique et plus répandu internationalement, se tiennent fièrement debout sur un bloc (dans ce cas particulier, avec une hache) :
For Honor!!!
Même leur cathédrale, qui a une forme non-carrée, est clairement faite avec des blocs !
Définitivement faite en lego
Et aussi, ce détail d’une peinture murale :
Salut !! Je suis un blob rose !!
Puis à un coin de rue, quelque chose qu’on devrait définitivement imiter à Montréal :
J’ai bien peur que la botte et le chausson n’aient des difficultés à avoir une relation stable avec un gant…. Quant à avoir une relation entre eux, la différence d’âge va aussi compliquer les choses…
Et finalement, mon hôtel fait des blagues !
La vue en question